LA FEMME SANS – Madeleine Chapsal

La femme sans - Madeleine Chapsal
Madeleine Chapsal
LA FEMME SANS
Éditeur : ‎ Éditions Fayard – mars 2001
EAN : 978-2213609355
Simone Veil dort profondément au panthéon…ainsi certaines femmes dites « libérées » sortent avec INSOUCIANCE et/ ou souvent DÉSESPOIR de leur cage dorée pour exulter quelques instants dans les bras plus ou moins accueillants de leurs amants ou de leurs maris.

Pourquoi utiliser les moyens contraceptifs sophistiqués puisque nous disposons d’une technique plus radicale qui se nomme l’IVG.

La loi pour l’interruption de grossesse doit être respectée, elle a été votée sans être – à ce qu’il me semble – parfaitement paramétrée, peu importe nous sommes tous responsables et tous coupables de la souffrance infligée aux femmes qui décident parfois avec inconséquence – grâce à l’apport de l’IVG – de se soumettre à un acte médical induisant l’expulsion hors de l’utérus de l’embryon ou même du fœtus causant la mort irrémédiable de ces derniers.

Tous responsables, tous coupables comme nous l’étions auparavant en France lorsque l’accès à l’IMG ou plus largement à l’avortement s’avérait inaccessible laissant mourir certaines d’entre nous PHYSIQUEMENT et/ou  PSYCHOLOGIQUEMENT et permettant à des êtres non viables d’advenir pour supporter l’insupportable.

Tous responsables et tous coupables puisque – par le droit de vote – il nous est aujourd’hui possible, en France, de choisir nos élus.

Dans le roman autobiographique de Madeleine CHAPSAL (présenté en couverture) « l’auteur » ne s’exprime ici ni sur l’IMG ni sur l’IVG cependant elle repose avec une certaine anxiété la question « du devenir » de la femme sans enfants n’ayant pas opté pour la procréation mais adopté librement toutes les contraintes contraceptives afin d’éviter d’engendrer.

Si Madeleine Chapsal pose cette question sur la destinée de la FEMME SANS… elle demande également (en fin de livre) à ses lectrices, un avis… c’est pourquoi je vais oser lui faire part brièvement de mes réflexions.

RACISTES sont ceux qui refusent (aux femmes) le droit à l’avortement.

RACISTES sont aussi nos ami(e)s et/ou ennemi(e)s qui détruisent les FEMMES SANS…par des pratiques de rejet, d’abandon, de mépris ou par l’utilisation de méthodes encore plus pernicieuses.

Tous responsables, tous coupables aux yeux de la loi sachant que les actes et paroles racistes font l’objet d’un délit et donc d’une condamnation.

Voilà la réponse toute simple que je pourrais apporter à Madame Madeleine Chapsal.

Béatrysse Dartstray