Lorsque la nuit s’estompe
Tu deviens la risée
Des ombres qui te trompent
Pour une rime brisée.
Souviens-toi du poète
Renonçant à la fête
Pour rembourser ses dettes
Dont se moquaient les mouettes
Et si le jour demeure
Sache que ton malheur
Ressemble à un chagrin
Celui d’un écrivain
Amoureux de toi-même
Sais-tu que les aèdes
Transportaient leur bohème
Pour l’amour d’un diadème
Laisse parler ton cœur
Renonce à ces rumeurs
La peur est inaudible
Tu seras invincible.
Béatrysse Dartstray