LE PETIT TRAITÉ DE PHILOSOPHIE NATURELLE – Kathleen Dean Moore

Le petit traité de philosophie naturelle - Kathleen Dean Moore
Kathleen Dean Moore
LE PETIT TRAITÉ DE PHILOSOPHIE NATURELLE
Éditeur : ‎ Gallmeister – janvier 2020
EAN : 978-2404011868
OU
* 20 LEÇONS DE MORALE POUR EXPLICITER UN QUOTIDIEN MONDAIN ENJOLIVÉ DE QUELQUES PRISES DE RISQUES.
OU
*LÀ OÙ LA PHILOSOPHIE ET LA MORALE S’EXPANSENT EN DES MOUVEMENTS MUSICAUX DISSONANTS.

Écrivaine et naturaliste, KATHLEEN MOORE enseigne aussi la philosophie à l’université de l’Oregon.
Très appréciée aux Etats-Unis, parviendra-t-elle durablement à dépasser les frontières d’Amérique du Nord pour nous convaincre d’une « réalité » qui n’appartient qu’à elle-même mais qu’elle semble absolument « DEVOIR » nous faire partager ?

Son enseignement (puisqu’elle paraît s’adresser à ses étudiants) ne me semble pas dépourvu totalement d’intérêt.
Les récits, qu’elle nous offre issus de sa propre expérience, diffusent un message chargé d’une « IMPLICITE » mais puissante obédience, chrétienne/ non véritablement christique, qui nous entraîne de L’ÉTHIQUE à une religiosité moralisatrice qui pose tout au plus (mais c’est déjà beaucoup) les bases d’une socialisation primaire et secondaire indispensables aux relations humaines.

Patriote, mère de famille exemplaire, intellectuelle avertie, amoureuse d’une nature revisitée par la science, tout me semble pourtant artificiel et « appris » au centre du monde exploré et interprété par KATHLEEN DEAN MOORE.

Vivre « à tout prix »… jusqu’au bout, jusqu’à la naturelle agonie, s’enivrer des effluves de la nature et de l’empreinte des mouvements qu’elle génère, ouvrir son cœur et son esprit pour dépasser ses peurs et ses incertitudes et savourer profondément les joies et les turbulences de l’existence…puis s’en aller… ; mais avant tout : « PROCRÉER » pour que des hommes et des femmes instruits et inscrits dans la lignée qu’elle préconise fleurissent sur la terre afin de survivre et de « sauver l’humanité ».

Les récits de Madame Kathleen Dean Moore devraient m’émerveiller, mais femme sans enfants, sans prolongement identitaire, aurais-je seulement le droit d’exister selon la théorie sous-jacente délivrée par cette femme exceptionnellement intelligente et intransigeante ?
Sans doute, aurais-je survécu, en position de défense, mise à l’écart dans un coin « du marais » (leçon1 de cet ouvrage scientifique).

Par conséquent, je laisse le soin aux naturalistes érudits de retraduire plus justement l’essence de ce traité – à mon avis – inachevé.

* Les deux sous-titres munis d’un sigle n’appartiennent pas à l’auteur de l’ouvrage qui apparaît « en couverture ».
J’assume la responsabilité de les avoir « imaginés ».

Béatrysse Dartstray

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